Aujourd'hui, c'est ma fête.
Aujourd'hui, j'ai 34 ans.
Je suis sortie de l'âge, du christ, ou du Criss d'âge,
et je me plaît à me dire que mon chemin de croix est fini.
Il y a quelques années, je me souviens, j'avais mis ma date d'anniversaire publique sur mon profil Facebook.
Et je me souviens, de la pluie de "Bonne fête!" qui avait déferlée sur mon mur.
De gens que j'aime.
De gens que j'aime moins.
Et de monde que je savais même plus pourquoi The Fuck ils étaient dans mes amis Facebook.
Et, en tant que grande suspicieuse ayant peu d'estime d'elle-même, je me suis mise à questionner les motifs de ces souhaits d'Anniversaires d'inconnus.
J'avais en tête la chanson "Happy Birthday to my loose acquaintance" de Garfunkel and Oates qui me roulait en boucle dans la tête, pis seigneur que je trouvais ce monde là complètement débile.
J'ai donc caché mon anniversaire sur mon profil.
Mais des fois, avec le recul, je pense que je ne voulais pas seulement me cacher de ces gens qui me connaissent pas trop pis qui me souhaitent "Bonne fête".
Je pense que je voulais aussi me cacher de ceux qui m'aiment.
***
J'ai écris pas mal depuis.
J'ai créé pas mal depuis.
Et j'ai trouvé cette horde de personne qui me lisent, me suivent, me regardent, en silence.
Des personnes qui ne likent pas.
Mais te disent combien telle phrase que tu as dites a eu un impact dans leur vie.
Profond.
Je sais jamais quoi répondre à ce monde là, honnêtement.
Pour reprendre les paroles de mon ami Mickaël,
"Un inconnu qui se dit fan de mes textes ou une personne qui me déclare son attirance, si je ne suis pas capable de redonner, si je ne ressens pas des les mêmes sentiments, j’ai l’impression qu’on me donne une grosse roche dans les mains et ne pas savoir quoi en faire."
***
Une impression.
L'impression qu'on ne me lis pas.
L'impression qu'on ne regarde pas mes oeuvre, ma danse.
L'impression de me regarder, me lire, et de trouver que tout est moche, jamais assez.
Mauvaise.
Avoir peur.
Du regard de l'autre sur moi.
Je me souviens de Monsieur A., qui m'avait dit, un jour:
"Tu es exigeante envers tout le monde qui t'entoure, mais la personne envers qui t'es le plus exigeante, c'est toi!"
De refléter cette exigence, ce manque d'amour propre, sur l'opinion des gens.
Jusqu'à en dévaloriser des fucking souhaits d'Anniversaires.
De gens que je trouve beaux.
Que j'aime.
Vraiment profondément.
Pis de réaliser, que pendant longtemps, j'étais ma propre blessure narcissique.
***
Ce soir, j'avais envie de déroger à ma règle de 2020, qui est "Fini le resto toute seule". Mais ma conscience me gossait.
J'ai donc demandé à Facebook.
Mais je pense qu'il y a une partie, la p'tite fille au fond de moi, qui avait envie de recevoir des souhaits d'anniversaire.
Pas juste une suggestion resto, au final.
***
Quelque chose qu'on m'a dit, souvent, par des gens qui ne likent pas nécessairement, c'est que j'écris bien.
J'aimerais ça vous écrire comment je vous aime, de manière authentique, tous et chacun.
Mais malgré mes capacités verbo-motrices incroyables, c'est ici que j'en perds mes mots.
Mais merci d'être là.
Je vous aime.
Vraiment.
Fort.
Aujourd'hui, j'ai 34 ans.
Je suis sortie de l'âge, du christ, ou du Criss d'âge,
et je me plaît à me dire que mon chemin de croix est fini.
Il y a quelques années, je me souviens, j'avais mis ma date d'anniversaire publique sur mon profil Facebook.
Et je me souviens, de la pluie de "Bonne fête!" qui avait déferlée sur mon mur.
De gens que j'aime.
De gens que j'aime moins.
Et de monde que je savais même plus pourquoi The Fuck ils étaient dans mes amis Facebook.
Et, en tant que grande suspicieuse ayant peu d'estime d'elle-même, je me suis mise à questionner les motifs de ces souhaits d'Anniversaires d'inconnus.
J'avais en tête la chanson "Happy Birthday to my loose acquaintance" de Garfunkel and Oates qui me roulait en boucle dans la tête, pis seigneur que je trouvais ce monde là complètement débile.
J'ai donc caché mon anniversaire sur mon profil.
Mais des fois, avec le recul, je pense que je ne voulais pas seulement me cacher de ces gens qui me connaissent pas trop pis qui me souhaitent "Bonne fête".
Je pense que je voulais aussi me cacher de ceux qui m'aiment.
***
J'ai écris pas mal depuis.
J'ai créé pas mal depuis.
Et j'ai trouvé cette horde de personne qui me lisent, me suivent, me regardent, en silence.
Des personnes qui ne likent pas.
Mais te disent combien telle phrase que tu as dites a eu un impact dans leur vie.
Profond.
Je sais jamais quoi répondre à ce monde là, honnêtement.
Pour reprendre les paroles de mon ami Mickaël,
"Un inconnu qui se dit fan de mes textes ou une personne qui me déclare son attirance, si je ne suis pas capable de redonner, si je ne ressens pas des les mêmes sentiments, j’ai l’impression qu’on me donne une grosse roche dans les mains et ne pas savoir quoi en faire."
***
Une impression.
L'impression qu'on ne me lis pas.
L'impression qu'on ne regarde pas mes oeuvre, ma danse.
L'impression de me regarder, me lire, et de trouver que tout est moche, jamais assez.
Mauvaise.
Avoir peur.
Du regard de l'autre sur moi.
Je me souviens de Monsieur A., qui m'avait dit, un jour:
"Tu es exigeante envers tout le monde qui t'entoure, mais la personne envers qui t'es le plus exigeante, c'est toi!"
De refléter cette exigence, ce manque d'amour propre, sur l'opinion des gens.
Jusqu'à en dévaloriser des fucking souhaits d'Anniversaires.
De gens que je trouve beaux.
Que j'aime.
Vraiment profondément.
Pis de réaliser, que pendant longtemps, j'étais ma propre blessure narcissique.
***
Ce soir, j'avais envie de déroger à ma règle de 2020, qui est "Fini le resto toute seule". Mais ma conscience me gossait.
J'ai donc demandé à Facebook.
Mais je pense qu'il y a une partie, la p'tite fille au fond de moi, qui avait envie de recevoir des souhaits d'anniversaire.
Pas juste une suggestion resto, au final.
***
Quelque chose qu'on m'a dit, souvent, par des gens qui ne likent pas nécessairement, c'est que j'écris bien.
J'aimerais ça vous écrire comment je vous aime, de manière authentique, tous et chacun.
Mais malgré mes capacités verbo-motrices incroyables, c'est ici que j'en perds mes mots.
Mais merci d'être là.
Je vous aime.
Vraiment.
Fort.
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