Depuis un bout, je regardais mes tiroirs et j'avais envie de faire du ménage.
Mon dernier épisode de l'émission de Marie Kondo m'a convaincue.
J'ai donc commencé à trier mes tiroirs, de vêtements tout d'abord, puis des bijoux.
Et je suis tombée sur ce collier portant un médaillon de mon chat, Gomez, que j'avais fait faire avant d'aller le porter chez la famille de mon fiancé d'alors, pensant, candidement, que ce n'était que temporaire.
Je suis allée le porter en 2012. Pour aller suivre mon cours de techniques en muséologie.
En 2014-15, mon couple explosait.
Ma vie un peu aussi je pense.
Tsé, je veux dire, j'ai commencé une relation un peu weird avec un dude qui m'aimait autant qu'il me haïssait profondément, j'ai été attaquée par un pitbull (avec séquelles à vie), je suis (re)déménagée en catastrophe à Québec, a fait une tentative de suicide et a couru les fréquentations depuis. Et suivi une thérapie.
La vue du médaillon m'a fait réaliser que j'avais perdu le porte-clef que la joaillière m'avait fait en cadeau extra avec cette même photo.
Je ne sais pas où il est rendu.
Je ne sais même pas depuis quand je ne l'ai plus.
Un petit bout de vie qui est parti.
Poursuit le ménage, avec un objectif de trouver un petit sac pour mettre mes bijoux à donner.
Je tombe sur ma vieille bague de fiançailles.
Monsieur A avait travaillé fort pour la trouver, puisque je ne voulais pas d'un "esti" de diamant "de marde". Il avait été chez une joaillière artisane. Une belle bague en argent brossé, asymétrique, avec une perle bien blanche, bien ronde pour sertir l'anneau.
L'argent était entièrement terni. Je sentais même un genre de film gras dessus.
C'est certain que dans sa boîte en genre de velours rasé gris, c'est pas super pour la conservation.
Qu'est-ce que ma vie aurait été si j'étais restée avec Monsieur A?
Lui, il a sa blonde, un jumelé, un enfant, un char pis toute.
Ça me tenterait tu d'avoir ça moi aussi?
Est-ce qu'on aurait été capable de se payer ça, si on était resté ensemble?
Est-ce qu'on aurait réussi à être heureux?
On ne s'aimait plus, c'était clair.
Au fond, on le savait tout les deux.
Je tombe ensuite sur une petite boîte. Dedans, les moustaches de Gomez, que je ramassais à chaque fois que j'en trouvais une. Avec 2 de ses dents de lait que j'avais retrouvé.
Pis là, je pleure.
Je sais que je n'étais pas bien avec Monsieur A. Je sais que je ne pourrais plus en ravoir, de chat, donc je ne peux pas aller retourner chercher Gomez, même si je sais que sa mère, bien qu'elle pleurerait beaucoup, me le redonnerait sûrement. Je veux pas vivre ma vie en prenant mes pompes d'asthme pour éviter de, genre, mourir dans mon sommeil au profit d'avoir la présence d'un chat.
Je sais qu'au fond, j'en veux pas tant de char, d'enfant pis de bungalow.
Mais je sais que je m'ennui de partager du quotidien.
Pis c'est rough, j'essais de le faire avec des amis, mais la foutue question "On fait quoi / Qu'as tu envie de faire?" reviens toujours.
Comme si on ne pouvais pas juste passer l'après-midi ensemble.
Aller faire genre l'épicerie pis une batch de muffin. Pis s'écraser en avant d'un film du type "histoire vécue" sur TVA un dimanche après-midi.
Comme si le silence était intolérable en amitié.
C'est pas tant d'avoir un chum, que d'avoir quelqu'un à appeler pour dire "viens-tu chez moi?" "Ha oui, on fera quoi?" "Sais pas." "Ok!
Mon dernier épisode de l'émission de Marie Kondo m'a convaincue.
J'ai donc commencé à trier mes tiroirs, de vêtements tout d'abord, puis des bijoux.
Et je suis tombée sur ce collier portant un médaillon de mon chat, Gomez, que j'avais fait faire avant d'aller le porter chez la famille de mon fiancé d'alors, pensant, candidement, que ce n'était que temporaire.
Je suis allée le porter en 2012. Pour aller suivre mon cours de techniques en muséologie.
En 2014-15, mon couple explosait.
Ma vie un peu aussi je pense.
Tsé, je veux dire, j'ai commencé une relation un peu weird avec un dude qui m'aimait autant qu'il me haïssait profondément, j'ai été attaquée par un pitbull (avec séquelles à vie), je suis (re)déménagée en catastrophe à Québec, a fait une tentative de suicide et a couru les fréquentations depuis. Et suivi une thérapie.
La vue du médaillon m'a fait réaliser que j'avais perdu le porte-clef que la joaillière m'avait fait en cadeau extra avec cette même photo.
Je ne sais pas où il est rendu.
Je ne sais même pas depuis quand je ne l'ai plus.
Un petit bout de vie qui est parti.
Poursuit le ménage, avec un objectif de trouver un petit sac pour mettre mes bijoux à donner.
Je tombe sur ma vieille bague de fiançailles.
Monsieur A avait travaillé fort pour la trouver, puisque je ne voulais pas d'un "esti" de diamant "de marde". Il avait été chez une joaillière artisane. Une belle bague en argent brossé, asymétrique, avec une perle bien blanche, bien ronde pour sertir l'anneau.
L'argent était entièrement terni. Je sentais même un genre de film gras dessus.
C'est certain que dans sa boîte en genre de velours rasé gris, c'est pas super pour la conservation.
Qu'est-ce que ma vie aurait été si j'étais restée avec Monsieur A?
Lui, il a sa blonde, un jumelé, un enfant, un char pis toute.
Ça me tenterait tu d'avoir ça moi aussi?
Est-ce qu'on aurait été capable de se payer ça, si on était resté ensemble?
Est-ce qu'on aurait réussi à être heureux?
On ne s'aimait plus, c'était clair.
Au fond, on le savait tout les deux.
Je tombe ensuite sur une petite boîte. Dedans, les moustaches de Gomez, que je ramassais à chaque fois que j'en trouvais une. Avec 2 de ses dents de lait que j'avais retrouvé.
Pis là, je pleure.
Je sais que je n'étais pas bien avec Monsieur A. Je sais que je ne pourrais plus en ravoir, de chat, donc je ne peux pas aller retourner chercher Gomez, même si je sais que sa mère, bien qu'elle pleurerait beaucoup, me le redonnerait sûrement. Je veux pas vivre ma vie en prenant mes pompes d'asthme pour éviter de, genre, mourir dans mon sommeil au profit d'avoir la présence d'un chat.
Je sais qu'au fond, j'en veux pas tant de char, d'enfant pis de bungalow.
Mais je sais que je m'ennui de partager du quotidien.
Pis c'est rough, j'essais de le faire avec des amis, mais la foutue question "On fait quoi / Qu'as tu envie de faire?" reviens toujours.
Comme si on ne pouvais pas juste passer l'après-midi ensemble.
Aller faire genre l'épicerie pis une batch de muffin. Pis s'écraser en avant d'un film du type "histoire vécue" sur TVA un dimanche après-midi.
Comme si le silence était intolérable en amitié.
C'est pas tant d'avoir un chum, que d'avoir quelqu'un à appeler pour dire "viens-tu chez moi?" "Ha oui, on fera quoi?" "Sais pas." "Ok!
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