Je préparais le souper avec Monsieur M.
Je lui parlais d'une connerie de querelle, avec une fille que j'ai mentionné sur ce blog, et dont ce fait, et l'action énoncée l'avait ben frustrée, pis que ça m'avait frustrée, pis que tout le monde était fru.
Et il m'a posé la question fatale suivante:
" Étant en connaissance de cause de ce que ça fait, pourquoi c'est important pour toi de mettre ces choses là publiques?"
J'ai tenté de bafouiller 3-4 ébauches de réponses pour finalement avouer: "Ben... je sais pas. C'est une bonne question."
Bon. Typique, soirée apocalyptique, on s'engueule, le lendemain soir, tout chie pis je décide (encore) une fois spontanément, suite à ce que je considère "son attitude de marde", de le crisser là.
Je suis ben fuckée dans ma tête, j'ai l'impression de devenir folle, débile, tout ne tourne plus rond, j'ai l'impression d'avoir des envies assassines pour quiconque aurait l'audace d'être minimalement cave (on se regarde pas trop soi-même, hein...), pis j'ai en plus recrissé là Monsieur M, avec une engueulade aussi dignement débile que la première.
N'ayant pas dormi de la nuit, je décide d'appeler ma psy. Elle fini tout le temps par me trouver un trou dans son horaire (merci les gens qui annulent dernière minute!)
Elle me repose la même question concernant le blog.
Encore une fois, c'est flou.
Et depuis, en dehors de tous les flashback de ma dispute avec Monsieur M qui me reviennent aux 5 minutes, je pense à ce blog aussi.
Pourquoi j'ai besoin d'exhiber tout, même aux yeux des gens à qui ça pourrait faire de la peine?
J'ai déjà tenu un journal personnel.
Pis contrairement aux pseudo-bienfaits énoncés par les blog de croissance personnelle, moi, ça me faisait juste sombrer d'avantage dans la dépression.
Parce que c'est du premier jet.
Mon billet précédent, je l'ai honnêtement écrit en trois versions différentes avant de publier celui-là.
La première fois, j'ai juste bashé tous les bénévoles possibles qui font royalement chier.
Mais c'était pas ça que je voulais dire. Ça ne me faisait pas de bien.
Après j'ai réécris une autre merde dont je ne me souviens plus du contenu.
Ça devait être sincèrement mauvais.
Pis là j'ai écrit lui. Qui, malgré qu'il ait fait tourné les choses au vinaigre, contenait tout de même toutes les choses exactes que je voulais dire. C'était vraiment ça, le petit bout qui me faisait du bien, de mettre en valeur mon malaise et d'avoir quelqu'un, LIVE en face de moi qui a déjà vécu ce malaise. Pis qui dit les exacts bon mots sur comment je me sens, sur ce que ça fait. Pis qui me font réfléchir.
Si je gardais mes textes pour moi, j'aurais juste écris le premier jet. Juste un texte pour me défouler, pour haïr le monde (pis Dieu sait que j'excelle en ce domaine). Pis je serais restée pognée dans cette énergie poche là, à ne pas me sentir bien pis que la vie est de la marde.
Mais là j'allais le publier.
Fallait que je trouve ce que je considérais être les bons mots.
Ça pas aidé dans les faits.
Mais je le relis pis je me sens bien, maudit.
Mais tsé.
C'est quoi rendu là la bonne solution?
Essayer de me pratiquer à écrire des textes jamais lus avec autant de réflexion?
Monsieur M avait proposé de les envoyer aux personnes concernées uniquement, pour leur demander leur avis, une affaire de même.
Peut-être, mais quand je veux aborder un concept et que les "personnes concernée" ne sont qu'un prétexte pour "amener à"?
Continuer à écrire, sachant que les typiques problèmes de communication vont toujours faire en sorte que ce que je veux dire ne sera jamais vraiment entièrement compris? Que ça va engendrer des conflits?
Faque c'est ça.
Je ne sais pas encore c'est quoi la bonne réponse.
Mais peut-être que ça va être le dernier texte que vous allez lire, qui sait...
Je lui parlais d'une connerie de querelle, avec une fille que j'ai mentionné sur ce blog, et dont ce fait, et l'action énoncée l'avait ben frustrée, pis que ça m'avait frustrée, pis que tout le monde était fru.
Et il m'a posé la question fatale suivante:
" Étant en connaissance de cause de ce que ça fait, pourquoi c'est important pour toi de mettre ces choses là publiques?"
J'ai tenté de bafouiller 3-4 ébauches de réponses pour finalement avouer: "Ben... je sais pas. C'est une bonne question."
Bon. Typique, soirée apocalyptique, on s'engueule, le lendemain soir, tout chie pis je décide (encore) une fois spontanément, suite à ce que je considère "son attitude de marde", de le crisser là.
Je suis ben fuckée dans ma tête, j'ai l'impression de devenir folle, débile, tout ne tourne plus rond, j'ai l'impression d'avoir des envies assassines pour quiconque aurait l'audace d'être minimalement cave (on se regarde pas trop soi-même, hein...), pis j'ai en plus recrissé là Monsieur M, avec une engueulade aussi dignement débile que la première.
N'ayant pas dormi de la nuit, je décide d'appeler ma psy. Elle fini tout le temps par me trouver un trou dans son horaire (merci les gens qui annulent dernière minute!)
Elle me repose la même question concernant le blog.
Encore une fois, c'est flou.
Et depuis, en dehors de tous les flashback de ma dispute avec Monsieur M qui me reviennent aux 5 minutes, je pense à ce blog aussi.
Pourquoi j'ai besoin d'exhiber tout, même aux yeux des gens à qui ça pourrait faire de la peine?
J'ai déjà tenu un journal personnel.
Pis contrairement aux pseudo-bienfaits énoncés par les blog de croissance personnelle, moi, ça me faisait juste sombrer d'avantage dans la dépression.
Parce que c'est du premier jet.
Mon billet précédent, je l'ai honnêtement écrit en trois versions différentes avant de publier celui-là.
La première fois, j'ai juste bashé tous les bénévoles possibles qui font royalement chier.
Mais c'était pas ça que je voulais dire. Ça ne me faisait pas de bien.
Après j'ai réécris une autre merde dont je ne me souviens plus du contenu.
Ça devait être sincèrement mauvais.
Pis là j'ai écrit lui. Qui, malgré qu'il ait fait tourné les choses au vinaigre, contenait tout de même toutes les choses exactes que je voulais dire. C'était vraiment ça, le petit bout qui me faisait du bien, de mettre en valeur mon malaise et d'avoir quelqu'un, LIVE en face de moi qui a déjà vécu ce malaise. Pis qui dit les exacts bon mots sur comment je me sens, sur ce que ça fait. Pis qui me font réfléchir.
Si je gardais mes textes pour moi, j'aurais juste écris le premier jet. Juste un texte pour me défouler, pour haïr le monde (pis Dieu sait que j'excelle en ce domaine). Pis je serais restée pognée dans cette énergie poche là, à ne pas me sentir bien pis que la vie est de la marde.
Mais là j'allais le publier.
Fallait que je trouve ce que je considérais être les bons mots.
Ça pas aidé dans les faits.
Mais je le relis pis je me sens bien, maudit.
Mais tsé.
C'est quoi rendu là la bonne solution?
Essayer de me pratiquer à écrire des textes jamais lus avec autant de réflexion?
Monsieur M avait proposé de les envoyer aux personnes concernées uniquement, pour leur demander leur avis, une affaire de même.
Peut-être, mais quand je veux aborder un concept et que les "personnes concernée" ne sont qu'un prétexte pour "amener à"?
Continuer à écrire, sachant que les typiques problèmes de communication vont toujours faire en sorte que ce que je veux dire ne sera jamais vraiment entièrement compris? Que ça va engendrer des conflits?
Faque c'est ça.
Je ne sais pas encore c'est quoi la bonne réponse.
Mais peut-être que ça va être le dernier texte que vous allez lire, qui sait...
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