Une amie m'a appelée la semaine passée. Elle était dans un état de détresse. Tannée d'avoir des "idées noires", comme diraient les psy (expression qui me donne tout le temps l'impression qu'on parle à un enfant de 5 ans. Fuck man, j'ai des idées suicidaires, peut-on appeler un chat un chat, sti?). Pis ce soir, en me brossant fièrement les dents avec ma poudre dentaire au charbon (pour rester dans le thème du "noir" ;) ), j'ai repensé à moi. À ce que j'ai vécu. Tsé, moi aussi, j'y repense souvent. Surtout dans le métro à Montréal. Je me dis tout le temps que ça serait si facile. Il n'y a pas de barrière, rien. Juste un train qui arrive vraiment vite. Je la vois, ma cervelle écrasée partout sur la voie. Je sens que je ne ressent plus rien. Tu n'as pas idée comment ça fait du bien, de penser à ne plus rien ressentir. Puis j'embarque dans le wagon, et me dirige vers un endroit quelconque, passer d'excelle...
J'ai commencé une thérapie hebdomadaire suite à une dépression, suivie d'une tentative de suicide. Ma psy a décrit mes symptômes comme étant des "blessures narcissiques". En gros, c'est quand on outrepasse tellement tes valeurs fondamentales que tu pètes ta coche. Littéralement. Journal de ce qui se passe dans ma tête, à des moments ou d'autres.