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Articles

Affichage des articles du juillet, 2018

Post Mortem

Une amie m'a appelée la semaine passée. Elle était dans un état de détresse. Tannée d'avoir des "idées noires", comme diraient les psy (expression qui me donne tout le temps l'impression qu'on parle à un enfant de 5 ans. Fuck man, j'ai des idées suicidaires, peut-on appeler un chat un chat, sti?). Pis ce soir, en me brossant fièrement les dents avec ma poudre dentaire au charbon (pour rester dans le thème du "noir" ;) ), j'ai repensé à moi. À ce que j'ai vécu. Tsé, moi aussi, j'y repense souvent. Surtout dans le métro à Montréal. Je me dis tout le temps que ça serait si facile. Il n'y a pas de barrière, rien. Juste un train qui arrive vraiment vite. Je la vois, ma cervelle écrasée partout sur la voie. Je sens que je ne ressent plus rien. Tu n'as pas idée comment ça fait du bien, de penser à ne plus rien ressentir. Puis j'embarque dans le wagon, et me dirige vers un endroit quelconque, passer d'excelle...

Alone

Tout à l'heure en revenant du travail, j'ai vu un couple de personnes âgées qui se câlinaient sur le belvédère de la piste cyclable, tout près du fleuve. Je les trouvait vraiment cute. Pis là je me suis demandée : Est-ce que ça va m'arriver à moi, un jour? Pis la réponse qui m'a poppé en tête c'est : "non". Je ne pense pas que je ne le mérite pas. Je pense seulement que je suis plus quelqu'un qu'on désire que quelqu'un avec qui on veut rester. Je dis tout le temps que je suis une bonne deuxième. Professionnellement, mais au niveau relationnel aussi. Les gars, ça ne semble pas leur déranger quand c'est leur amante qui pète des coches. Qui argumente, qui remet en question...comme un gars. C'est pas grave qu'elle ne veuille pas de maison, ni d'enfant et qu'elle veuille mettre sa carrière en priorité. De toute façon, on ne veut pas d'une amante trop envahissante. On ne veut pas construire quelque chose avec ...

Messiness

Cette semaine, j'ai reçu un courriel que je considère un peu fucked up de Monsieur M. Vous savez, la fréquentation dont j'ai précédemment parlé. Première lecture: "WTF, ça dépasse l'entendement c't'histoire là. But I'm over that. Je comprends ce qu'il veut dire, je vais lui répondre du mieux que je peux." (Sachant pertinemment que la communication, ça se comprend jamais comme on veut pas l'autre parti). La journée passe. PM. Je repense au courriel. Sérieux, c'était vraiment trop fucké. Faut que je relise. Pis là je pleure. Beaucoup. Longtemps. Suis-je autant une mauvaise personne? Sachant qu'une partie, même si elle peut être infime, de ce qu'on dit aux autres est teinté de vérité, suis-je vraiment autant manipulatrice? Fuck man, pourquoi ça fini si mal? Pourquoi je me sens si mal? J'ai envie d'écrire à Monsieur S. L'ex copain qui m'a laissé par texto à la Saint-Valentin pendant que j'étai...