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Articles

Affichage des articles du octobre, 2018

Amour

Monsieur M, dont j'avais précédemment parlé de la rupture digne d'un film de drame, avait signé au bas de son dernier courriel: "Aimes-toi". J'avais répliqué, bien entendu; moi? ne pas m'aimer? Yeah ,right dude, fuck yourself! Mais c'est bien en écrivant des mots de rupture à ma nouvelle dernière fréquentation que je me suis posé la question: Est-ce que je m'aime? À l'évidence, je crois que la réponse est non. Parce que j'ai réalisé, en écrivant comment je me sentais, qu'au final, ce qui me dérange, est peut-être bien d'être aimée. S'aime t'on, quand on ne veut pas être aimée? Monsieur S, quand j'y pense, j'étais follement amoureuse de lui, lui qui m'a repoussée je ne sais combien de fois pendant ces 3 années. Lui qui m'a dit des choses particulièrement méchantes. J'aimais ne pas être aimée. Sûrement d'une manière masochiste rarement vue auparavant, parce que je commence à p...

Le masque (la suite)

J'écrivais sur facebook, en commentaire, combien il était pertinent de réfléchir à pourquoi on prend certaines habitudes relatives à notre apparence physique. Et je me suis trouvé une bien mauvaise menteuse dans mes justifications. Depuis que je suis arrivée au secondaire que je me maquille. Même au primaire, je mettais du "Ace of Base" dans l'piton, avec un vieux "Filles d'aujourd'hui" de ma soeur aînée et je tentais de répliquer ce que je voyais sur ma face. Essayer de me maquiller avec des crayons à colorier, je l'ai fait. Mes lignes noires au dessus des yeux, je ne sais même plus depuis quand je les fait. Elles font parti de moi, Je me sens akward quand elles ne sont pas là. Ça arrive des fois que la couche coloré que j'étends pendant 10 minutes chaque matin me serve de "statement". Surtout quand je travaillais au montage d'expo, où (ce que les gens savent pas) on démolit et construit l'équivalent d'une m...