Monsieur M, dont j'avais précédemment parlé de la rupture digne d'un film de drame, avait signé au bas de son dernier courriel: "Aimes-toi". J'avais répliqué, bien entendu; moi? ne pas m'aimer? Yeah ,right dude, fuck yourself! Mais c'est bien en écrivant des mots de rupture à ma nouvelle dernière fréquentation que je me suis posé la question: Est-ce que je m'aime? À l'évidence, je crois que la réponse est non. Parce que j'ai réalisé, en écrivant comment je me sentais, qu'au final, ce qui me dérange, est peut-être bien d'être aimée. S'aime t'on, quand on ne veut pas être aimée? Monsieur S, quand j'y pense, j'étais follement amoureuse de lui, lui qui m'a repoussée je ne sais combien de fois pendant ces 3 années. Lui qui m'a dit des choses particulièrement méchantes. J'aimais ne pas être aimée. Sûrement d'une manière masochiste rarement vue auparavant, parce que je commence à p...
J'ai commencé une thérapie hebdomadaire suite à une dépression, suivie d'une tentative de suicide. Ma psy a décrit mes symptômes comme étant des "blessures narcissiques". En gros, c'est quand on outrepasse tellement tes valeurs fondamentales que tu pètes ta coche. Littéralement. Journal de ce qui se passe dans ma tête, à des moments ou d'autres.